PAROISSE DE FONTAINE D'OUCHE Bienvenue sur le site de la paroisse de Fontaine d'Ouche
Église Sainte Élisabeth de la Trinité
Fontaine d'Ouche, Dijon
1983-1986
Un peu d'histoire...

         Le texte qui suit est extrait de l'ouvrage : Jacques Prioleau, l'architecte de la Lumière de Christine Vaque aux éditions Complicités page 75 et suivantes.


         L'église Sainte Élisabeth de la Trinité a été construite dans la Z.U.P de Fontaine d'Ouche. Ce quartier ouest de Dijon est entièrement constitué d'habitations H.L.M
         En 1980, la décision de bâtir une église est prise en accord avec l'évêque de Dijon, Monseigneur Decourtray. Une commission"lieu de culte" est ainsi constituée. Composée de douze laïcs et d'un prêtre, sa mission est de rédiger le cahier des charges du bâtiment.
         L'environnement est une priorité car l'édifice doit s'intégrer à l'architecture du quartier, sans agressivité et ouvert sur celui-ci. Le cahier des charges précise que le plan de l'intérieur doit être mobile afin d'être un lieu de rencontre , de partage. cette église doit être "un point de repère dans le quartier, signe du rassemblement pascal des chrétiens; non pas une église-clocher, mais une église-maison qui permettra l'échange, la rencontre, le partage; un lieu d'information à l'intérieur et à l'extérieur pour les chrétiens et les habitants du quartier"
         Avant de rentrer à l'intérieur de l'église, nous passons par le patio, élément important dans l'architecture de Jacques Prioleau. La nature doit toujours être présente, et cela prend tout sens quand on arrive dans ce quartier "de bêton". Sur les jardins dans ses architectures, Jacques Prioleau a écrit : "Pour distribuer la lumière dans ces églises-maisons, leurs architectes utilisent assez souvent de petits jardins clos sur l'extérieur, inspirés à la fois du cloître monstique et des jardins des pavillons de thé traditionnels japonais.(...)Ces petits espaces naturels qui apportent la lumière et le silence sont aussi des lieux de transition et d'isolement entre l'environnement profane et le sacré; ils sont encore ouverture vers la beauté de la Création et évocation du Paradis"
         Dans l'entrée de l'église, des photographies de Sainte Élisabeth sont accrochées au mur et accueillent le fidèle et le visiteur. Jean Lebrun explique"qu'on n'a pas renoncé à la représentation de la sainteté, simplement, on a choisi une forme moderne".
         L'abbé Louis Ladey, secrétaire de la Commission diocésaine d'art sacré de Dijon, avait pressenti l'architecte dans ce projet, il a donc suivi attentivement cette construction : "L'intérieur de l'église Élisabeth de la trinité est une architecture de lumière (aussi bien de jour comme de nuit). Lumière centrée sur le sanctuaire et remplissant d'une façon diffuse toute la nef. Lumière dosable selon la luminosité du ciel et selon l'utilisation circonstancielle de l'édifice; éclatante ou tamisée, propre au recueillement comme aux festivités; une invitation pour celui qui y pénètre à quitter les ombres de sa vie pour aller, comme le disait, au moment de sa mort, au carmel de Dijon, la bienheureuse Élisabeth," à la Lumière, à l'Amour, à la Vie".
         Dans le sanctuaire, le regard se concentre vers le choeur dans lequel a été placé le mobilier liturgique dessiné par Jacques Prioleau. Derrière le chevet, Jacques Prioleau a placé de grandes verrières où la relation avec la nature reste prédominante. L'édifice est ainsi ouvert vers l'extérieur, mais il peut s'isoler en fermant les stores vénitiens blancs.
         Le blanc prédomine cet espace "sacré". Le blanc des stores, le blanc de la moquette qui recouvre le sol et le mobilier nous introduisent dans le sanctuaire saint et éveillent "une forme de sensibilité presque jubilatoire".










Dates à retenir


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